2024 : Circuit de découverte géologique sur les côtes girondines et charentaises

Bien avant ma découverte de la Lozère et la création de l’association en 2002, les premières années de ma carrière universitaire entre 1995 et 2001 ont été consacrées à l’étude des changements côtiers des derniers milliers d’années en zone côtière aquitaine, en lien avec l’évolution du climat, en particulier autour de l’estuaire de la Gironde et jusqu’à l’Ile d’Oléron. Par la suite, cette thématique a été déclinée pour le grand public, à travers l’association Terre & Océan dont j’ai été président de 2007 à 2017 et pour laquelle j’ai participé à l’encadrement de plusieurs croisières environnements sur l’estuaire ou sur le bassin d’Arcachon. Le public étudiant n’a pas non plus été oublié, et un atelier consacré à la dynamique sédimentaire sur le banc du Moulleau à Arcachon a toujours lieu chaque printemps au moment des grandes marées.

Mais bien évidemment, ces aspects n’intéressaient pas l’association GéoLozère qui poursuivait initialement des objectifs différents sur une zone géographique totalement distincte, même si j’ai été amené à effectuer quelques conférences sur le thème du climat à Mende ou sur le Mont Lozère dans les années 2000. Lorsque les circuits annuels pour les adhérents ont débuté en 2010, c’était avec un projet initial de trois ou quatre éditions autour des provinces volcaniques du Massif Central, donc encore une fois sans aucun lien avec mes premiers travaux. A partir de 2015, nous avons commencé à élargir le périmètre de l’association et à considérer de nouvelles zones géographiques pour nos circuits annuels, mais toujours autour d’une histoire géologique ancienne, donc le littoral aquitain n’en faisait encore pas partie.

Quelques années plus tard, en 2022, j’ai réalisé qu’en presque 40 ans à Bordeaux, je n’avais jamais visité le phare de Cordouan. Lacune comblée dès le mois d’Octobre à l’occasion d’un week-end en Nord-Médoc, et sur le bateau au retour du phare, dans l’enthousiasme de ce que je venais de découvrir, l’idée s’est finalement imposée presque immédiatement. Le projet GéoCaps France était alors en gestation, et pour l’année de lancement en 2024, quelle meilleure idée que de proposer pour GéoLozère un circuit sur les côtes girondines et charentaises, qui ne me demanderait que peu de temps de préparation ? Ca serait l’occasion d’aborder des thèmes différents, plus actuels, et de parler enfin de climat avec les adhérents de GéoLozère !

Si la conception du circuit a effectivement été simple, les difficultés logistiques se sont par contre accumulées, au point de me faire – presque – regretter ce choix ! Contrairement à d’habitude, il nous fallait deux points de chute, un en Nord Médoc que nous avions dès le départ, et un sur Arcachon qui n’a finalement été trouvé qu’en dernière minute après de nombreux contacts infructueux. Sans compter les tarifs de l’hébergement qui, même hors saison, se sont révélés bien plus élevés qu’ailleurs, d’où un circuit qui détient le triste record du plus cher et du plus déficitaire jamais organisé par l’association.

Mais tout s’est finalement bien déroulé, malgré un temps parfois mitigé. Beaucoup d’informations comme en témoignent les quatre (!) diaporamas introductifs, une intervention très appréciée de ma collègue Frédérique Eynaud qui a repris depuis quelques années les thématiques sur l’évolution du littoral, et au dernier jour un groupe très satisfait de sa semaine, et comme toujours impatient de se retrouver, cette fois-ci à peine neuf mois plus tard en Pays Cathare.

Laurent Massé

Photos : tous les membres du groupe

Diaporama d’introduction – Histoire géologique du Bassin Aquitain

Partie 1 : De l’Hercynien au Miocène

Partie 2 : Le Plio-Quaternaire

Diaporama d’introduction – Environnements littoraux actuels et récents

Partie 1 : La houle

Partie 2 : La marée

Partie 3 : Les embouchures

Diaporama d’introduction – Climat et changements climatiques récents

Partie 1 : L’Oscillation Nord Atlantique

Partie 2 : Les changements climatiques historiques

Diaporama d’introduction – Changements côtiers holocènes en Aquitaine

Partie 1 : Les marais de l’estuaire de la Gironde

Partie 2 : Le cordon dunaire côtier

Partie 3 : La Dune du Pilat

Découverte géologique des côtes girondines et charentaises
- les participants

A la pointe du Cap Ferret le Vendredi. De droite à gauche : Patrick Petit, Michel Bourdillon, Jacqueline Bourdillon, Christian Sanchidrian, Joël Rivière, Huguette Sanchidrian, Patrice Onfray, Andrée Guislin, Anne Laroche, Bernard Boët, Véronique Onfray, Catherine Ham, Laurent Ham, Marie-Hélène Bonnin, Danielle Le Corre, Laurent Massé.

Le programme

(les couleurs des en-têtes de chaque journée ci-dessous correspondent aux couleurs sur la carte)

Samedi 28 Septembre

Rendez-vous et installation à l’Hôtel des Pins à l’Amélie (Soulac sur Mer).

Dimanche 29 Septembre : le Nord-Médoc, un environnement changeant au gré des variations climatiques

9h30 : Conférences-diaporama : Histoire géologique du Bassin Aquitain, Environnements littoraux actuels, Climat et changements climatiques récents, Changements environnementaux en Aquitaine en lien avec le climat. 11h30 : départ pour les rives de l’estuaire. Pique-nique (et café) au Phare de Richard, panorama sur l’estuaire. Le « Cordon de Richard » et les marais du Nord Médoc, de Port-de-Goulée à Port de Neyran. Le Jeune Soulac et son église, Soulac sur Mer et la Basilique Notre Dame de la Fin des Terres, histoire d’un repli stratégique face à l’avancée des dunes au « Petit Age Glaciaire ».

Le phare de Richard (cliché Octobre 2022).

Depuis le sommet du phare de Richard (18 m), les rives de l’estuaire de la Gironde vers le Sud. La digue du XVIIIème siècle est parfaitement visible à droite.

Au pied du phare de Richard, la vasière est surmontée en pied de digue d’une accumulation sableuse liée à l’activité des tempêtes. Une bonne illustration de ce à quoi devait ressembler le Cordon de Richard avant les travaux d’aménagement des marais du Nord médoc débutés au XVIIème siècle.

Le site archéologique de La Chapelle près de Port de Goulée, lors des fouilles en 2005 (en haut) et tel qu’il est visible depuis 2016 (en bas).

A Port de Goulée, à l’aval des écluses, le chenal de Guy serpente au milieu des « mattes » et rejoint l’estuaire.

A Port de Neyran, à l’avant de la digue, l’anse du Verdon montre de larges espaces de marais et vasières non poldérisés.

Les murs de Sainte-Marie du Jeune Soulac sont construits en calcaire oligocène médocain, riche en débris fossilifères.

Abandonnée à partir de 1741 à l’avancée des dunes du Petit Age Glaciaire qui ensevelissaient la ville de Soulac sur Mer, la basilique Notre-Dame de la Fin de Terres en a été partiellement dégagée à partir de 1859, avant d’être restaurée. Les restes de la dune sont visibles à la droite du chevet.

Lundi 30 Septembre : les côtes charentaises de l'estuaire

7h45 : Départ pour Port Bloc au Verdon sur Mer. Traversée de l’estuaire en ferry jusqu’à Royan. Talmont-sur-Gironde, visite du village et de l’église Sainte-Radegonde sur les falaises de calcaires crayeux du Crétacé. Pique-nique au port des Monards. Visite du musée et du site gallo-romain du Fâ, ancien emporium (comptoir commercial) de Mediolanum Santonum (Saintes). Retour à l’embarcadère de Royan et traversée de l’estuaire en ferry jusqu’à Port-Bloc. Soulac-sur-Mer.

Depuis Talmont-sur-Gironde, l’anse de Dau montre à marée basse un paysage typique de marais maritimes ou « wadden ». Au premier plan, la vasière ou « slikke » est colonisée, à partir du niveau des hautes mers moyennes, par des plaques de végétaux halophiles qui forment l’herbu ou « schorre ». A l’arrière-plan, près de la route, le couvert végétal devient continu et se diversifie : c’est le marais mature.

La façade nord de l’église Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde, côté cimetière. Noter le contraste entre le caractère très austère du côté exposé aux vents dominants d’Ouest (à droite), et les très riches ornementations de l’entrée du transept et du chevet (à gauche).

Les carrelets de la pointe du Caillaud depuis Talmont-sur-Gironde.

Les falaises de marno-calcaires crayeux à silex du Campanien de la pointe du Caillaud dominent les wadden de la baie de Chant Dorat.

Les thermes du site gallo-romain du Moulin du Fâ.

Au premier plan, les murs des thermes, et à l’arrière-plan, le podium du temple gallo-romain sur lequel le Moulin du Fâ a été édifié au XVIème siècle.

Vue générale du site du Fâ depuis le haut du théâtre. La ville de Mediolanum Santonum occupait l’intégralité des surfaces agricoles actuelles visibles, jusqu’à l’estuaire. Le port était au niveau du camping de Barzan Plage au centre de l’image (juste à droite de l’arbre isolé). On devine le moulin et le site archéologique sur la droite, juste au-dessus du premier bosquet d’arbres.

Depuis le sommet du théâtre du Fâ, six siècles se contemplent de part et d’autre de l’estuaire : au premier plan, en rive droite charentaise, l’église Sainte-Radegonde de Talmont-sur-Gironde, achevée au XIVème siècle, et à l’horizon, en rive gauche médocaine, les grues girafes du terminal du Verdon, datant de la deuxième moitié du XXème siècle.

Mardi 1er Octobre : le banc et le phare de Cordouan, l'anse du Gurp

8h : Départ pour Port Médoc au Verdon sur Mer. Embarquement à bord des vedettes La Bohême (départ 9h15) pour le banc de Cordouan, visite du « phare des rois », ascension des 301 marches. Pique-nique et café sur le front de mer à Soulac. Retour à l’hôtel, conférence sur les travaux en cours sur le littoral du Nord-Médoc par Frédérique Eynaud. Départ pour la pointe de la Négade, où affleurent sous la dune les vestiges d’anciens bas et hauts niveaux marins du Quaternaire.

Au pied du phare, le banc de Cordouan révèle à marée basse une complexe superposition de rides de courant et de rides d’oscillation liées à la houle (cliché Octobre 2022).

A l’extrémité de la jetée d’accès au phare, après un trajet particulièrement mouvementé en véhicule amphibie.

Particulièrement nombreuses à marée basse le long de la jetée d’accès au phare, les aplysies ou lièvres de mer attendent patiemment que le niveau de l’eau remonte.

Vue vers le Nord-Ouest depuis le toît de la galerie. On devine la barge amphibie à l’etrémité de la jetée, et les côtes charentaises à l’horizon.

Unique en France dans ce type d’édifice, la chapelle du phare de Cordouan.

Au sommet des 301 marches, la lentille de Fresnel.

Panorama vers le Nord depuis le sommet du phare de Cordouan. Au premier plan, de part et d’autre de la jetée, les récifs correspondent à un pointement de calcaires éocènes. Au second plan, le banc sableux de Cordouan, avec, dans le prolongement de la jetée, l’ « Ile Sans Nom », apparue en 2009 et partiellement végétalisée. A l’horizon, la rive charentaise avec la ville de Royan à peine visible, et tout à fait à droite, la Pointe de Grave.

En haut de plage de La Négade, la séquence pléistocène du Gurp montre une falaise de sables fluviatiles gris-bleuté, interprétés comme correspondant à un ancien débouché de l’estuaire de la Gironde, plus au Sud qu’actuellement. Ils surmontent un paléosol organique riche en débris ligneux, non datable au 14C donc antérieur à 35000 ans. Il s’agit d’un ancien haut niveau marin comme l’indiquent les structures liées à la marée dans les argiles bleues sous-jacentes, peut-être l’Eemien (125000 ans), peut-être l’Holsteinien (400000 ans) comme semblent l’indiquer les macro-restes végétaux. Imperméables, les argiles bleues sont responsables de la résurgence d’eaux riches en acides organiques, teintées en rouille par les oxydes de fer, et déterminant le développement d’une banquette végétale en bas de falaise.

Détails des cryoturbations observables à la base des sables fluviatiles, environ 1m au dessus du lignite. Ces circonvolutions sableuses sont liées aux alternances saisonnières gel-dégel et indiquent donc un climat beaucoup plus froid qu’actuellement. Il pourrait s’agir du dernier maximum glaciaire il y a 18000 ans, mais sans aucune certitude.

Détail du niveau imperméable en haut de plage. Au sommet, le lignite du Gurp, parfois très riche en écorces bien conservées, repose sur les argiles bleues homogènes, dont une lentille s’insère ici au milieu du lignite. Plus bas (non visible sur ce cliché), les argiles s’enrichissent en silts et montrent des laminations caractéristiques d’un enregistrement de la marée dans une ancienne lagune.

Mercredi 2 Octobre : marais et vignobles en rive gauche de l'estuaire de la Gironde

9h : Départ pour Saint-Germain d’Esteuil. Le marais de Reysson et le site archéologique de Brion. La route des vins du Médoc : les vignobles de Saint-Estèphe, Pauillac et Saint-Julien. Pique-nique à Fort-Médoc. Le vignoble de Margaux. Transfert vers le Bassin d’Arcachon, installation au camping du Domaine de La Forge à La Teste.

Le temple du site archéologique de Brion près de Saint-Germain d’Esteuil.

En limite nord de l’appellation Saint-Estèphe, la butte de Saint-Corbian domine le petit marais de Reysson. Les terrasses graveleuses pléistocènes qui forment le substrat des vignobles renferment en abondance ces galets de lydienne noire veinée de blanc (à droite), une roche d’origine pyrénéenne. A gauche, depuis les ruines de la tour au pied du château d’eau, vue sur le château Le Boscq avec, à l’horizon, les coteaux charentais au-delà de l’estuaire.

Cos d’Estournel, l’un des cinq grands crus classés de l’appellation Saint-Estèphe. A droite, la porte de Zanzibar du XVIIème siècle, élément majeur de l’image orientalisante de l’édifice.

Fort Médoc est l’un des trois éléments, avec la citadelle de Blaye en rive droite et Fort Pâté sur l’île du même nom au milieu de l’estuaire, du « verrou de l’estuaire de la Gironde » mis en place par Vauban pour surveiller Bordeaux et la protéger des attaques maritimes ennemies.

La rive gauche de l’estuaire vers le Nord depuis Fort Médoc. Sur la rive opposée, on devine la centrale nucléaire du Blayais entre les îles de Patiras (à gauche) et Bouchaud (à droite).

Château Margaux.

Jeudi 3 Octobre : le delta de la Leyre, les passes du bassin d'Arcachon et la Dune du Pilat

9h : Départ pour le delta de la Leyre et la réserve ornithologique du Teich. La plage de Pereire, balade à marée basse sur le banc du Moulleau, observation des rides et mégarides (tranchées à la pelle et à la truelle). Repas et café au bar du Soleil. Balade à pied jusqu’à la base de la Dune du Pilat par la plage de la Corniche. Ascension de la Dune du Pilat côté forêt par l’escalier (160 marches), panorama sur le littoral et la forêt, le banc d’Arguin et les passes, le Cap Ferret et le Bassin d’Arcachon.

Le delta de la Leyre.

Depuis la plage de Pereire, le banc du Moulleau tapissé de dunes hydrauliques émerge à marée basse. A l’horizon, à gauche la jetée du Moulleau, au centre le banc d’Arguin à peine visible à l’horizon, et à droite la pointe du Cap Ferret.

Dans une tranchée creusée sur la plage, les lits sombres de minéraux lourds sont mis en place par le flux et le reflux des petites vagues générées par le clapot.

Champ de dunes hydrauliques sur le banc du Moulleau.

Tranchée dans une dune hydraulique de jusant sur le banc du Moulleau.

En bas de plage, une résurgence d’eau douce.

Depuis la plage de la Corniche, le pied de la Dune du Pilat.

Affleurant au niveau de la plage, le paléosol 1 est le plus ancien des quatre sols fossiles que renferme la Dune du Pilat. Assez épais et très riche en sables, il est daté (14C) d’environ 1650 avant JC. A l’époque, aucun relief n’était encore présent, comme en témoigne l’horizontalité quasi parfaite de ce paléosol. 

Au sommet du paléosol 2 (1350 à 1250 avant JC), qui surmonte de quelques mètres le paléosol 1 et est tout aussi horizontal, les écoulements d’eau douce modèlent en temps réel des microdeltas sableux en perpétuel renouvellement. Un spectacle fascinant dont il fut difficile de se détourner… 

Le banc d’Arguin depuis le sommet de la Dune du Pilat.

Depuis le sommet de la Dune du Pilat vers le Sud, on devine les petites rides barkhanoïdes qui couvrent sa crête. Modelées par les vents dominants d’Ouest, elles correspondent à un déplacement de la droite vers la gauche des grains de sable, qui finissent par chuter sur la face d’avalanche qui grignote petit à petit la forêt à son pied. Peu affectée par la circulation, la pente de 35 à 40° est classique pour une dune vive. Les stigmates de l’incendie de l’été 2022 sont visibles à mi-distance.

Vendredi 4 Octobre : le Cap Ferret et Arcachon

9h : Départ pour Le Cap Ferret. Visite du village ostréicole du Canon. Repas  Chez Boulan, une cabane à huîtres au port du Cap-Ferret. Visite du phare du Cap Ferret (258 marches ). La pointe du Cap-Ferret. La chapelle de la Villa Algérienne.

Le plus merveilleux des arbres à chats, sur le port ostréicole du Canon.

Le port ostréicole du Canon.

Au détour des ruelles du port ostréicole du Canon.

La flèche sableuse et l’anse du Mimbaud face au port ostréicole du Cap Ferret.

L’anse et la flèche du Mimbeau depuis le sommet du phare du Cap-Ferret. A l’horizon, la Dune du Pilat.

Depuis la pointe du Cap Ferret, la face au vent de la Dune du Pilat expose les quatre paléosols qu’elle contient. A la base et au niveau de la plage, les paléosols anciens 1 et 2 sont horizontaux (et difficilement différenciables à cette distance). Au tiers inférieur, le paléosol 3 (XIème – XIIIème siècles) dessine parfaitement la forme des dunes médiévales au sommet desquelles il s’est développé. Au tiers supérieur et moins nettement visible, le paléosol 4 (XIXème siècle) correspond à la forêt plantée au sommet de la « Dune de la Grave » lors des campagnes de stabilisation des dunes par décret impérial, et au-dessus duquel la dune actuelle s’est remise en mouvement ultérieurement.

A l’extrémité Sud de la Dune du Pilat, les stigmates du grand incendie de l’été 2022 sont toujours parfaitement visibles.

L’étonnante chapelle Sainte-Marie du Cap est tout ce qui subsiste (ou presque) de la « Villa Algérienne », ensemble grandiose construit par Léon Lesca entre 1865 et 1885.